Dendrolague de Goodfellow
Dendrolagus goodfellowi
Petit kangourou arboricole, le Dendrolague de Goodfellow vient de Nouvelle-Guinée. Il est aujourd’hui menacé et a vu sa population réduite de moitié en 30 ans.
Ce petit kangourou arboricole ne se rencontre que dans la chaîne montagneuse du centre de la Nouvelle-Guinée. Il existe 12 espèces de dendrolagues, toutes originaires de Papouasie Nouvelle-Guinée et du Nord de l’Australie.
Son nom lui a été donné en l’honneur de Walter Goodfellow (1866–1953), un britannique qui a parcouru l’Amérique centrale et du Sud, les Philippines, la Nouvelle-Guinée et le nord de l’Australie afin de collecter des animaux pour les muséums.
Mode de vie de ce dendrolague
Le dendrolague de Goodfellow est solitaire. Il se nourrit essentiellement des feuilles, de la sève, de l’écorce et des fleurs du Flindersia pimenteliana, un arbre que l’on ne trouve que dans le Queensland (Australie) et en Nouvelle-Guinée. Il peut descendre au sol chercher quelques fruits tombés, des céréales, voire des insectes, mais il y est lent et maladroit. Comme chez tous les kangourous, son gros estomac, véritable chambre de fermentation, contient des millions de bactéries qui décomposent les matières végétales.
Les mâles ont de vastes territoires qui chevauchent ceux, plus petits, des femelles. Après une courte gestation, la femelle met au monde un fœtus qui va ramper jusqu’à la poche marsupiale (« marsupium ») pour y achever son développement. Il quittera définitivement la poche 8 à 10 mois plus tard.
Les signes distinctifs du dendrolague de Goodfellow
Avec une longue queue-balancier, des griffes puissantes, quatre pattes musclées, le dendrolague est un arboricole parfait, capable de sauter plusieurs mètres d’un arbre à l’autre. À l’inverse des kangourous terrestres, comme les kangourous roux ou les wallabies, ses membres antérieurs sont suffisamment développés pour, quand il grimpe, enserrer les troncs et se propulser avec les pattes arrière, comme le font les ours.
Les dendrolagues menacés
Chassé pour sa viande sur un territoire de plus en plus réduit au profit des cultures, le dendrolague a vu ses populations réduire de moitié en à peine trente ans. Les zones protégées mises en place doivent être accompagnées de programmes de sensibilisation auprès des populations locales.